Suspendue depuis l’été, la réouverture de MaPrimeRénov’ était très attendue par les particuliers souhaitant rénover leur logement. Depuis le 30 septembre, le dispositif est de nouveau accessible. Il permet toujours de financer des chantiers essentiels tels que l’isolation des murs, des combles ou des planchers, le remplacement d’un système de chauffage énergivore par une pompe à chaleur ou encore l’installation d’une ventilation performante. Cette relance, bien que resserrée et centrée sur les logements les plus énergivores, redonne aux ménages l’opportunité d’engager des travaux d’amélioration durable de leur habitat.
MaPrimeRénov’ de retour pour des projets ciblésL’aide publique à la rénovation globale des logements fait son grand retour depuis le 30 septembre. Cependant son fonctionnement évolue : désormais, le dispositif se concentre sur les situations les plus prioritaires. Ainsi, seuls les logements classés E, F ou G sur l’étiquette énergie peuvent en bénéficier. Objectif : encourager en priorité la rénovation des habitations les plus énergivores, celles qui pèsent lourdement sur les factures et l’environnement.
Dans un premier temps, le guichet s’adresse uniquement aux ménages très modestes, avec un possible élargissement à venir pour les profils modestes, selon le rythme des dossiers déposés.
Par ailleurs, l’État a également fixé un plafond de 13 000 dossiers acceptés d’ici la fin de l’année, ce qui signifie que les demandes devront être déposées sans tarder. Au-delà de ce nombre, la prime pourrait de nouveau être suspendue temporairement.
Des aides ajustées pour s’adapter au budget et sécuriser les projets.Pour tenir l’enveloppe budgétaire de 3,6 milliards d’euros en 2025, le gouvernement a choisi d’adapter le fonctionnement de MaPrimeRénov’. Ainsi, le montant des travaux pris en compte dans le calcul de l’aide est désormais plafonné à 30 000 € pour les rénovations permettant un gain de deux classes énergétiques, et à 40 000 € pour celles atteignant trois classes. Cette nouvelle règle permet de financer un plus grand nombre de projets, même si les aides individuelles sont un peu moins généreuses qu’auparavant.
Autre évolution : la suppression du bonus qui était attribué aux logements sortant du statut de « passoire thermique ». Là encore, l’idée est de simplifier le dispositif et de répartir plus équitablement l’enveloppe disponible.
En parallèle, les contrôles ont été renforcés pour éviter les dérives. Plus de 5 000 dossiers frauduleux ont été écartés, représentant plusieurs centaines de millions d’euros potentiels. Une vigilance qui rassure les particuliers : les fonds sont mieux sécurisés et mieux orientés vers les vrais projets de rénovation.
Plus sélective, MaPrimeRénov’ peut cependant continuer à jouer son rôle pour la transition énergétique. Les ménages éligibles apprécieront ce retour qui constitue un vrai coup de pouce financier.