Selon les chiffres des Notaires de France, l'année 2021 sera un excellent cru pour le marché immobilier. D'après leurs projections, le volume de vente dans l'ancien devrait atteindre près de 1,2 millions de transactions, plus élevé encore que les records historiques de 2019 et 2018. Les français sont en quête de plus belles conditions de vie et ils profitent des taux d'emprunt exceptionnellement bas. Mécaniquement les prix sont en hausse (+5,9% sur un an) dans quasiment toutes les régions et pour tous les types de biens...
Des hausses de prix pour les maisons et les appartements
Sur le deuxième trimestre 2021, les Notaires de France relèvent que la hausse du prix des logements anciens s'est poursuivie avec une moyenne de +5,9% sur un an. La tendance haussière se maintient donc à un niveau élevé, après avoir atteint près de +6% au premier trimestre.
Cette croissance est principalement observée en Province avec une moyenne de +7% tous biens anciens confondus. En Île de France, elle est plus modérée, atteignant +3,1% sur les douze derniers mois (contre 4,8% et 6,3% précédemment).
Sur la région Ile de France, cette remontée est portée par l'augmentation du prix des maisons à +5,1%, quand le montant moyen des appartements s’accroit de +2,1%.
L'essentiel de la hausse provient de la province, où les maisons augmentent en moyenne de +7,1% et de +6,7% pour les appartements. Le volume des transactions exceptionnellement élevé est lui aussi tiré vers le haut par la Province, puisque sur les 1 115 000 transactions comptabilisées sur une année glissante à la fin juin 2021, seulement 166 000 sont réalisées en Ile de France, soit près d'1 millions de vente dans les régions.
Sur Paris, les appartements s'échangent à des prix stables sur les douze derniers mois avec un léger retrait de -0,2%. Un mouvement baissier dont les Notaires de France estiment qu'il ne poursuivra pas car leurs avant-contrats montrent une hausse prochaine avec des prix moyens de 10.770 €/m² dès ce mois d'octobre dans la capitale
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Des marges de négociation qui s'amenuisent.
Sur l'ensemble du territoire, les marges de négociation étaient en diminution à la fin juillet 2021. Selon le baromètre LPI-SeLoger, elles s'établissaient en moyenne à 3.6 % en moyenne, soit 25 % de moins que leur moyenne habituelle depuis la fin des années 2000.
Ce taux de marge est même descendu en dessous de 3% sur le marché des maisons
2, en région Midi-Pyrénées et Rhône-Alpes, tandis que dans le Centre, en Île de France, en région PACA, en Picardie et en Bretagne, il restait stable légèrement au-dessus de 3%.
Seules les régions où la demande semblait en léger recul au second trimestre, telles que la Bourgogne, le Limousin, et la Franche-Comté, ont vu les marges de négociation grimper au-dessus de 5%.
Cependant, sur le marché très dynamique des appartements, les marges reflètent des possibilités de négociation réduites avec un taux de marge à 3,5% à la fin de l'été.
Bon à savoir : la très grande fluidité du marché immobilier actuel profite autant aux acheteurs qu'aux vendeurs qui peuvent chercher une maison en toute sérénité car leur précédent logement trouvera un acquéreur rapidement.
Sources Chiffres.
1. Note de conjoncture Notaires de France- Sept 2021
2. Baromètre LPI-SeLoger- Sept 2021