Si les crédits immobiliers obtenus sans apport personnel restent encore possibles, ils sont devenus extrêmement rares. Dans la plupart des cas, les banques vous demanderont un minimum de 10% du montant total de votre acquisition. Quelles sont les conditions idéales pour obtenir votre financement ? Comment vous constituer la réserve d'argent indispensable ? La Résidence vous informe...
10 % d'apport : une condition minimum pour votre crédit immobilier.
Depuis les restrictions sur l'emprunt immobilier, liées notamment aux recommandations du Haut Conseil de Stabilité Financière (HCSF), emprunter sans disposer d'un apport personnel est devenu quasiment impossible.
Certes les taux du crédit sont toujours historiquement bas (en moyenne 0,82% sur 15 ans
1), mais les banques ont resserré leurs conditions d'octroi. Un bon profil, c'est un emprunteur qui gère bien ses comptes, qui dispose de revenus suffisants et réguliers, et qui amène un apport au moins égal à 10 % du montant total de son projet d'acquisition.
Certains établissements prêteurs ont des exigences encore plus élevées et réclameront un minimum de 20 % d'apport personnel pour donner une suite favorable à votre demande de financement.
En règle générale, plus votre apport personnel est élevé et meilleures seront les conditions que vous pourrez négocier avec les banques. Dans l’idéal, vous aurez tout intérêt à présenter un dossier avec 30% d'apport pour votre acquisition de maison ou d'appartement.
Attention cependant : il vaut mieux ne pas mettre toutes vos réserves d'argent dans votre apport, ceci afin de garder un volant de sécurité en cas de dépenses imprévues.
Comment vous constituer l'apport personnel nécessaire ?
Donnez vous les moyens d'obtenir le meilleur financement pour votre achat immobilier.
D'une part en organisant votre vie pour réaliser des économies et mettre de l'argent de côté. Vous pouvez par exemple identifier tous les frais dont vous pouvez vous passer ou qu'il sera possible de diminuer. Renégociez vos abonnements télécom et vos contrats d'assurance, privilégiez les plats faits-maison, l'achat d'occasion ou d'équipement reconditionné, le do it yourself… Il existe de nombreuses pistes à suivre pour faire des économies et vous constituer la réserve d'argent indispensable.
De plus, vous pouvez aussi décider de mettre en place une stratégie d'épargne bancaire automatique. Par exemple en ouvrant un livret A, un livret jeune, un livret LDDS (livret de développement durable et solidaire - ancien Codevi) ou encore un compte PEL (Plan d'Epargne Logement).
Vous pourrez souscrire un PEL avec une somme initiale de 225 euros et des dépôts réguliers d'un minimum de 45 euros mensuels. Il vous sera possible ensuite d’effectuer également des versements exceptionnels, sur une période de 4 ans minimum et dans la limite de 10 ans. Au-delà de ce délai, aucun versement n’est plus possible mais votre compte continue à dégager des intérêts.
Dans tous les cas, soyez constants dans votre volonté d'épargner. La régularité est votre meilleure alliée pour disposer de l'argent nécessaire au moment de votre acquisition.
À retenir : renseignez vous aussi sur tous les prêts aidés auxquels vous pouvez accéder. PTZ (Prêt à Taux Zéro), prêt Action Logement (1% logement), aides des collectivités, Prêt d'Accession Sociale (PAS)... de nombreuses options sont disponibles pour optimiser le financement de votre achat immobilier.
Sources chiffres :
1 Taux hors assurance – baromètre Meilleurtaux - octobre 2021.